03.10.23
Baromètre des PME et ETI 2023 de l’Entreprise DU FUTUR powered by implid !
Enquête réalisée par l’Entreprise DU FUTUR et implid en septembre 2023, auprès de 1000 dirigeants de PME & ETI de tous secteurs d'activités. Echantillon de 175 répondants composé de : 55% PME | 33% ETI | 6% de Grands Groupes | 6% TPE. Typologie secteurs d'activités : Industrie : 58% | Services 14% | Conseil : 11% | Numérique : 9% | Retail : 8%
H comme Humain
27% des PME/ETI constatent depuis le début de l'année 2023, un absentéisme qui a légèrement voir fortement augmenté.
1/2 entreprise privilégie les deux leviers suivants pour fidéliser leurs collaborateurs :
- Avoir une stratégie de rémunération proportionnelle à la hauteur de leurs défis (26%) ;
- Mettre en place un maximum de managers que les équipes ont envie de suivre (23%) ;
1/3 dirigeant de PME/ETI pense que 80% de ses managers sont des managers que l’on a envie de suivre.
Découvrez le point de vue d'Isabelle Durand, Directrice Générale de Jour de Printemps. Elle partage avec nous les enjeux autour de la qualité de vie au travail.
Isabelle Durand, Directrice Générale de l'agence Jours de Printemps, partage avec nous sa vision sur les enjeux actuels et les évolutions à venir autour de la qualité au travail.
Qui êtes-vous ?
Je suis Isabelle Durand, Directrice Générale de l'agence Jours de Printemps, implantée à Lyon depuis 2008 et spécialisée dans l'externalisation des services autour de la conciergerie d'entreprise, l'accueil en entreprise et l'accueil événementiel. Avec 120 collaborateurs, nous rayonnons sur Lyon et la région Rhône-Alpes et nous déployons des services sur mesure autour de la qualité de vie au travail.
Quels sont les grands enjeux de la qualité de vie au travail ?
L'objectif aujourd'hui est de faire se regrouper les collaborateurs, de les attirer, qu'ils restent et qu'ils soient bien. C’est aussi de trouver un équilibre vie pro / vie perso, un élément au cœur de l'attention des collaborateurs.
Les nouveaux modes de travail, télétravail, bureau, parfois lieu tiers, font que nous avons besoin de retrouver du sens au travail. Nous n'y sommes pas tout le temps, nous y sommes de moins en moins, donc il faut qu'on se sente bien quand on est à l'entreprise.
Comment des moments de convivialités peuvent-ils participer à la QVT ?
Aujourd'hui, au delà de créer du bien-être au travail, je pense qu'émergent depuis peu, des besoins de faire revenir les collaborateurs dans les locaux pour vivre une expérience, un moment de partage et de convivialité.
Un exemple de moment de convivialité, pour le thème Octobre Rose, nous allons mettre en place dans certaines entreprises des vélos d'appartement pour que les collaborateurs qui souhaitent participer parcourent quelques kilomètres avec ce vélo. L'objectif étant de faire le plus de kilomètres possibles : ils seront ensuite transformés en sommes d'argent reversées en dons à des associations dédiées à Octobre rose.
En ce moment, on peut parler aussi de la Coupe du monde de rugby, qui est au cœur de l'actualité. Il est important de travailler sur ce thème sportif parce qu'il fédère. Et nous proposons en entreprise des petits quizz autour de l'événement. Nous avons aussi des ateliers de sensibilisation, d'animation et de création.
Il nous est arrivé de faire intervenir des partenaires pour la création de son tote bag au sein de l'entreprise. Quand ils veulent dans la journée, ils descendent et créent leurs tote bag avec d'autres collaborateurs qu'ils connaissent ou non. En fonction de la taille des entreprises, cela permet de créer du lien et de développer son esprit créatif.
Comment voyez-vous l'évolution de la QVT dans les années à venir ?
L’avenir de la qualité de vie au travail ou du moins son évolution en entreprise, va dépendre de chaque entreprise. Elle n'est pas évidente à mettre en œuvre dans tous les secteurs d'activité et dans toutes les entreprises. Aujourd'hui, il y a des entreprises pour lesquelles le travail devient un peu flexible. Ils commencent leurs journées quand ils veulent, ils l'arrêtent en cours de journée et reprennent le soir.
Dans les années à venir, nous risquons de creuser un fossé. D'un côté, des entreprises qui vont être très attractives parce qu'elles auront la possibilité de déployer beaucoup de choses sur la qualité de vie au travail ou le bien-être des collaborateurs. Et d'un autre côté, des entreprises qui, pour répondre aux besoins des clients, vont être à un moment donné limitées et ne pourront pas participer autant qu'elles ne le souhaitent à cette qualité de vie au travail. Je m'interroge sur la manière dont vont se challenger les entreprises en difficulté sur ce déploiement pour trouver de nouvelles méthodes de déploiement de la QVT.