16.04.21
Le baromètre trimestriel 2021 de l’Entreprise DU FUTUR powered by implid !
Pour ce nouveau baromètre 2021 des PME et ETI, en partenariat avec l'Entreprise DU FUTUR, nous interrogeons chaque trimestre 1200 Présidents et Directeurs Généraux de PME & ETI, pour dégager les grandes tendances de leurs actions et orientations stratégiques autour des 5 enjeux clés de l’acronyme H.E.R.O.S.
E comme "Engagement" : découvrez les résultats du 1er trimestre 2021* !
- 60% des entreprises ont prévu d’intégrer la transition écologique dans leurs grands enjeux stratégiques 2021.
- 62% des entreprises ont déjà déployé depuis plusieurs années, des projets sociaux et sociétaux au sein de leur entreprise et n’ont pas attendu la crise pour les lancer.
- 56% des entreprises ont maintenu tous leurs engagements solidaires (mécénats, dons,…) malgré la crise.
*Enquête réalisée par l’Entreprise DU FUTUR et implid en septembre 2021, auprès de 1200 dirigeants de PME & ETI.
Panel de répondant composé de : 60% PME | 25% ETI | 10% TPE | 5% Grand groupes.
Typologie secteurs : 60% industrie, retail, distribution | 35% services conseils | 5% numérique.
Découvrez le point de vue d'Eric Garcin, PDG de Pro Armature, sur les engagements sociétaux et environnementaux de son entreprise
Lors de cette interview, Eric Garcin revient sur les enjeux sociétaux défendus par le projet Pro Armature, ainsi que sur les actions engagées par sa société en faveur de l'environnement, notamment autour de la problématique des transports.
Qui êtes-vous ?
J’ai toujours eu l’âme d’entrepreneur donc quand l’opportunité s’est présentée de reprendre l’entreprise de mon oncle avec mon cousin, j’ai tout abandonné et j’ai foncé ! Je pense que si je dois me définir c’est beaucoup d’audace, et maintenant beaucoup de raison.
Je m’éclate tous les jours, je suis très optimiste, très enthousiaste, je ne m’arrête jamais. Je me lève le matin je suis à fond, je me couche le soir je dors bien, tout va bien ! Je suis un optimiste, je pense que si je dois me définir c’est l’optimisme.
Quels sont les enjeux sociétaux défendus par Pro Armature ?
J’ai toujours été très responsable d’un point de vue social. D’abord nous avons fait beaucoup de croissance en rachetant des entreprises à la barre du tribunal, et notre faire-valoir c’est de dire « on va sauver des emplois », et ce que l’on veut acheter, ce que l’on veut récupérer, c’est des Hommes, c’est un savoir-faire, c’est un engagement.
On avait vraiment l’envie de consolider au niveau national un savoir-faire, un métier.
Parce que notre métier c’est un métier artisanal, un métier industriel fait par des artisans, et on voulait préserver ce savoir-faire en France. Je voulais vraiment créer une société avec des collaborateurs engagés, qui avaient l’amour du maillot. Et on a fédéré plus de 17 entreprises comme ça, en rachetant à la barre du tribunal, donc quelque part avec un projet, une ambition, et on a fait adhérer tous ces cols bleus, tous ces collaborateurs ont un projet qui était le projet Pro Armature, qui était d’arriver un jour à avoir une dimension nationale pour pouvoir quelque part imposer notre savoir-faire, et le faire reconnaître.
Le projet était d’ailleurs d’ouvrir le capital de l’entreprise à nos collaborateurs.
Le projet est toujours valable, il a été monté, il est pour 2021. C’est l’aboutissement, d’abord d’avoir fédérer des Hommes autour d’un projet, de leur donner l’envie d’aller au travail, pas par de l’amour, pas par de la joie, mais par de l’épanouissement. Moi j’ai une petite phrase que j’aime bien, que je répète tout le temps, je dis « quand venez, que vous franchissez le seuil de l’entreprise, vous rentrez pas chez vous, vous rentrez sur le terrain de rugby, et croyez-moi on va souffrir, mais on va se régaler !
Quelles actions avez-vous engagées en faveur de l'environnement ?
On a engagé un audit bilan carbone, on essaye de voir où est-ce qu’on pêche, comment on pourrait contribuer facilement. Je pense que sans avoir les résultats de l’audit carbone, nous on a une problématique qui est le transport. Quand je regarde nos factures, l’électricité on en consomme mais pas tant que ça, par contre en livraison on génère beaucoup de gaz carbonique à travers nos pots d’échappement. On essaye de trouver une solution pour avoir des véhicules plus propres : on a une ambition, c’est à partir de 2024 on n’achète plus de voitures à explosion, et à partir de 2030 on espère ne plus avoir de voitures à explosion, de véhicules à explosion.
Je pense que la mobilité pour nous c’est un bon axe de réduction des gaz à effet de serre, et il faut qu’on y bosse. On est dessus, déjà sur nos livraisons, sur les livraisons aussi à importer, la matière première que l’on reçoit.
Et en même temps on réfléchit à installer des panneaux photovoltaïques, on réfléchit à mettre en place des centrales à hydrogène, pour pouvoir stocker l’énergie qu’on va produire.
Comment se traduit votre engagement solidaire ?
On fait beaucoup pour les écoles, notamment là où il y a des écoles de rugby, dans des écoles d’ingénieurs où il y a des équipes de rugby et puis dans des clubs qui ont un projet sociétal intéressant. Je crois qu’aujourd’hui on aide le club de rugby qui a le moins d’ambition, mais qui a le plus de convictions.
Maintenant on aidera que les entreprises qui ont un vrai projet, que les entreprises excusez-moi, que les clubs qui ont un vrai projet sociétal, qui vont favoriser l’insertion sociale. Donc il y a une vraie motivation pour aider les projets qui vont favoriser l’insertion sociale ou aider à la communauté. Je ne veux plus qu’on aide les clubs par copinage.