Le baromètre trimestriel 2021 de l’Entreprise DU FUTUR powered by implid !

Pour ce nouveau baromètre 2021 des PME et ETI, en partenariat avec l'Entreprise DU FUTUR, nous interrogeons chaque trimestre 1200 Présidents et Directeurs Généraux de PME & ETI, pour dégager les grandes tendances de leurs actions et orientations stratégiques autour des 5 enjeux clés de l’acronyme H.E.R.O.S.

R comme "Révolutionnaire" : découvrez les résultats du 1er trimestre 2021* !

  • 89% des dirigeants indiquent que leur modèle économique est résilient face à la crise. Toutefois 55% d’entre eux travaillent déjà sur leur futur modèle.

  • Les 2 enjeux majeurs d’accélération de la transformation digitale pour les entreprises en 2021 sont centrés sur la croissance économique : le développement de nouveaux marchés (63%) et/ou la performance commerciale (62%).

  • Les 3 freins majeurs à la transformation digitale des entreprises sont : le manque de temps (36%), la complexité de mise en œuvre (28%) et le manque de compétence interne (17%).

 

*Enquête réalisée par l’Entreprise DU FUTUR et implid en septembre 2021, auprès de 1200 dirigeants de PME & ETI.
Panel de répondant composé de  : 60% PME | 25% ETI | 10% TPE | 5% Grand groupes.
Typologie secteurs : 60% industrie, retail, distribution | 35% services conseils | 5% numérique.

Découvrez le point de vue de Nicolas Bret, Président du groupe Tosevents Serge Magner, La Fine Fourchette et La Truffe Noire sur les enjeux de transformation de son entreprise

 

Alors que la crise sanitaire impacte fortement les secteurs de l'événementiel et de la restauration, elle a été un accélérateur de changements pour le groupe Tosevents, en l'amenant à modifier son offre et à réfléchir sur son modèle économique. Une transformation pour s'adapter aux contraintes sanitaires, mais aussi aux évolutions d'un marché en perpétuelle évolution, avec au cœur du projet, le digital comme vecteur de l'expérience clients.

Qui êtes-vous ? 

J’ai eu l’opportunité de reprendre l’entreprise Serge Magner, en faisant ce qu’on appelle un LBI. Et puis après on a fait un LBO.

Et puis Serge Magnier c’est une belle aventure puisqu’au début on faisait 8,3 millions en 2014 et à 2019 on était à plus de 22 millions, 150 collaborateurs et une croissance organique et des croissances externes. On a repris une entreprise à Grenoble, La Fine Fourchette et une entreprise à Marseille qui est la Truffe Noire.

La crise vous a-t-elle amené à modifier votre offre ? 

On a 3 activités majeures : on a l’événementiel B2B entreprise, ça ça représente 75% de notre chiffre d’affaires, qui pratiquement est passé à zéro, enfin qui a diminué de 80% voire plus cette année.

On a une 2ème activité qui est ce qu’on appelle le B2C, qui est tout ce qui est événements privés et mariages, où on a à peu près 5 à 7% de notre chiffre d’affaires.

Et on a une 3ème activité qui est les plateaux repas et les coffrets repas que l’on livre en B2B, qui représente à peu près 20% de notre chiffre d’affaires. Et qui aujourd’hui fonctionne à 50%.

Nous on travaille sur 2 axes. D’abord premier point, on s’aperçoit qu’on a besoin de changer notre offre et que nos clients sont de plus en plus demandeurs d’abord de tout ce qui est produits de saison, c’est-à-dire qu’on ne va pas mettre des tomates l’hiver, bon. Donc produits de saison, circuit court, et puis surtout de tout ce qui est un peu original, atypique, mais simple à la fois, simple et goûteux.

Alors on est en train aussi de réfléchir sur notre modèle économique puisqu’on sait qu’il y aura de moins en moins de congrès internationaux sur l’année à venir, qui représentent quand même 20 à 30% de notre chiffre d’affaires. Donc on est en train de réfléchir à de nouvelles offres, des offres éphémères, sur des lieux atypiques, et notamment avec quelques signatures de chefs un peu atypiques qui donnent envie. Et puis pourquoi pas de faire des événements qui peuvent aussi bien être musicaux, gastronomiques, etc.

On a décidé de continuer, et de faire travailler nos collaborateurs même si ça nous coûte de l’argent parce qu’ils ne sont pas au chômage partiel, pour justement trouver de nouvelles recettes, etc. On a aussi tout un aspect présentation, décoration etc., où on travaille beaucoup le vintage, donc là aussi on investit.

Qu’en est-il de votre transformation digitale ? 

On s’est aperçu d’une chose, c’est qu’en fait nos entreprises et notre savoir-faire d’entreprise, qui était plutôt déjà en avance sur son marché, puisqu’en plus on est réseau Traiteur de France, qui est un réseau extrêmement de qualité, et on est ISO 20121. Donc ISO 20121 c’est la nouvelle norme dans le domaine de l’événementiel qui justement permet de faire moins de gâchis, etc.

On s’est aperçu donc qu’on était en avance mais que nos clients ne savaient pas et ne connaissaient pas notre savoir-faire. Et que d’autre part on avait beaucoup de mal à communiquer sur nos expériences clients. D’où l’importance effectivement de rentrer dans le digital et de pouvoir, je dirais, mieux communiquer en amont auprès de nos clients avec je dirais toute une offre digitale qui nous permet de mettre en avant nos produits.

Comment se traduit votre transformation digitale ?

On fait beaucoup de formation digitale chez nous notamment avec nos chefs de projets, qui suivent des formations pour comment mieux communiquer etc.

Deuxième point, on a fait appel, on travaille actuellement avec une société de communication, pour retravailler notre message, qu’il soit adapté au monde d’aujourd’hui, qu’il soit décalé, adapté et on est même en train de réfléchir à des changements de nom de marque.

On refait complètement nos sites internet pour être plus proche du client, et que ce soit plus simple d’accès et de convivialité.

Et on s’aperçoit qu’en fait nos décideurs de demain, c’est plus les personnes qui ont 45, 50, 60 ans. Vous avez de plus en plus de jeunes qui ont accès à des postes et qui s’occupent d’événementiel, etc. Donc il faut qu’on parle le même langage. Et donc on forme nos chefs de projets là-dessus pour justement mieux communiquer, être plus présents sur les réseaux sociaux etc.

Et quels sont les freins à votre transformation ? 

On se pose la question des compétences, en interne.

Après sur l’aspect compétences, je pense dans un premier temps on trouvera les bons partenaires. Et effectivement on se posera la question surement : est-ce qu’il faut que l’on internalise ou pas ? Mais ce n’est pas le sujet aujourd’hui. Le sujet c’est d’avoir le bon message au bon moment, et je dirais dans une reprise que l’on espère le plus rapidement possible.